Je dirais que l'eau qui tombe sur un vélo pendant une courte période ne causera aucun dommage, si l'on considère en bref moins d'une heure. Mais l'eau qui reste dans le vélo peut provoquer de la corrosion. C'est pourquoi vous pouvez parfaitement laver votre vélo, à condition de secouer l'excès d'eau et de le laisser sécher avant de le ranger dans un endroit fermé. Si vous “garez” le vélo à l'extérieur, je prendrais en compte certains facteurs comme l'heure de la pluie. Je dirais que c'est pire pour votre vélo s'il pleut le matin et qu'il reste immobile et humide le reste de la journée, ce qui laisse suffisamment de temps pour que la corrosion se produise. Si le vélo est trempé mais qu'on le conduit peu de temps après, les vibrations de la conduite et de l'air circulant vont secouer l'eau et dans certains cas la faire presque sécher, de sorte qu'une pluie l'après-midi, juste avant de sortir du bureau, ne fera presque aucun mal.
Un autre facteur est de savoir si les éclaboussures vont entraîner la saleté et d'autres corps étrangers sur le vélo. C'est pourquoi il est utile de verrouiller le vélo dans un endroit propre et sans saleté. Ces préoccupations ne sont toutefois pas différentes de celles que l'on rencontre dans les rues et sur les sentiers mouillés. Un vélo correctement lubrifié devrait survivre sans problème.
Comme pour l'eau, un peu ou même beaucoup de boue ne fera pas de mal si elle est nettoyée suffisamment tôt.
Je fais surtout du XC dans un pays tropical, ici il pleut toute l'année (certaines saisons plus que d'autres), il est donc très habituel de rentrer à la maison avec un vélo boueux.je le lave simplement dès que possible, le secoue un peu et le laisse reposer à l'intérieur. Je le lave dès que possible, je le secoue un peu et je le laisse reposer à l'intérieur. Je n'ai absolument aucun problème causé par l'eau ou la boue.
Un cadre en aluminium n'aura généralement aucun problème avec l'eau. Un cadre en acier doit être entretenu avec une bonne peinture, en couvrant les rayures exposant le métal avec une peinture appropriée ou même du vernis à ongles. Je recommande également de sceller les trous d'aération (près des extrémités des haubans, ils sont là pour laisser sortir les fumées de soudure pendant la fabrication). Cela peut se faire avec de la colle à chaud, du silicone pour joints ou du ruban électrique. Je scellerais ou couvrirais le collier de la tige de selle et le roulement du jeu de direction si je soupçonne que de l'eau peut facilement y pénétrer.
Les moyeux et les supports inférieurs scellés sont presque à l'abri d'une pluie fine. D'autres ont des “capuchons anti-poussière” appropriés qui les rendent bien adaptés aux environnements pluvieux tant qu'il n'y a pas de boue. Pour les roulements non étanches sans joints adéquats, il est recommandé de les reconditionner fréquemment avec de la graisse fraîche. Je suggère une fois tous les deux mois, en fonction des conditions particulières.
Pour le groupe motopropulseur, en particulier la chaîne non couverte avec les dérailleurs, un nettoyage fréquent avec une lubrification adéquate est la seule solution. Je compte sur une inspection visuelle pour déterminer s'il est nécessaire de nettoyer “maintenant”. Lorsqu'il y a une accumulation évidente de grains sur les engrenages ou que la chaîne est recouverte d'un mélange huile-saleté pâteux, c'est le moment. Et une vieille brosse à dents et 20 minutes de patience suffisent. Lubrifier après séchage.
Tous ces conseils sont mon entretien préventif régulier pour les VTT qui roulent sur des sentiers de terre. Les mêmes mesures s'appliquent pour les trajets en ville, mais moins fréquents.